QuéBERCE étudie plusieurs facettes de l’invasion de berce du Caucase qui se produit au Québec et dans le nord-est américain.
Chercheurs responsables : Claude Lavoie, Julie Turgeon et François Belzile (U. Laval)
Photographie : M.-C. Duquette
La berce du Caucase est une plante reconnue pour se propager rapidement, particulièrement en bordure des fossés de drainage routiers et des cours d’eau. Les chercheurs de QuéBERCE étudient la manière avec laquelle la plante se propage et tentent de déterminer à quelle vitesse la plante peut se disséminer le long des ruisseaux et rivières. Les chercheurs étudient aussi la génétique des populations de berce car ils peuvent ainsi, à l’aide de tests moléculaires, retracer les voies de dissémination et déterminer le rôle de la dissémination naturelle et du transport anthropique dans la propagation de cette plante sur le territoire. Ces connaissances permettent de mieux comprendre comment la plante peut envahir de vastes pans de territoires sur un court laps de temps, et quels sont les moyens à prioriser pour en limiter la progression.
Chercheurs responsables : André Pichette et Jean Legault (UQAC) et Claude Lavoie (U. Laval)
Photographie : M.-C. Duquette
La sève de la berce du Caucase contient des composés chimiques (les furanocoumarines) qui, lorsqu’ils entrent en contact avec la peau et que cette dernière est exposée à la lumière, causent des photodermatites (brûlures) très sévères du deuxième degré. Les chercheurs de QuéBERCE tentent de connaître la diversité, la composition chimique et la toxicité des différentes furanocoumarines que l’on trouve chez la berce du Caucase et cartographient les populations de berce sur le territoire québécois en fonction de leur niveau de toxicité.
Chercheurs responsables : Alexandre Lebel et Claude Lavoie (U. Laval)
Photographie : D. Rodrigue
Les photodermatites (brûlures) sévères causées par la berce du Caucase sont susceptibles de créer un problème de santé d’envergure si aucun moyen n’est pris pour informer la population du problème et pour lutter contre la prolifération de la plante. Les chercheurs de QuéBERCE tentent de documenter l’ampleur du phénomène (dermatites) au Québec, en le mettant en parallèle avec les dermatites causées par d’autres plantes (berce laineuse, herbe à puce, panais sauvage, etc.) et en fonction des niveaux de toxicité de la plante trouvés sur le territoire, le tout ayant pour objectif ultime de mieux protéger la population contre les effets néfastes de cette plante.
Chercheurs responsables : Jacques Brisson (U. de Montréal) et François Tardif (U. of Guelph)
Photographie : C. Lavoie
Comme toute plante envahissante, la berce du Caucase n’est pas facile à éradiquer. Il existe pourtant des bonnes pratiques en la matière, expérimentées depuis longtemps en Europe. Les chercheurs de QuéBERCE tentent de voir si ces pratiques sont efficaces en contexte nord-américain et essaient de les perfectionner, notamment en faisant usage de plantes compétitrices pouvant faire obstacles à la survie des plantules, et par un usage innovateur et respectueux pour l’environnement d’herbicides systémiques. QuéBERCE collabore en la matière avec le Ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation et des Pêcheries du Québec, le Conseil de bassin de la rivière Etchemin et le New York State Department of Environmental Conservation. Un des principaux sites où s’effectuent les travaux expérimentaux de lutte à la berce du Caucase se situe en bordure du ruisseau Fourchette, sur le territoire de la municipalité de Saint-Isidore-de-Beauce.
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Responsable : Claude Lavoie claude.lavoie@esad.ulaval.ca