Chercheurs

Claude Lavoie est un spécialiste de l’écologie et de la gestion des plantes envahissantes, particulièrement dans les milieux humides et en bordure des routes. À cet effet, il coordonne, en plus de QuéBERCE, les destinées du Groupe PHRAGMITES, groupe de recherche multi-universitaire sur le roseau commun envahisseur. Il travaille aussi sur les conséquences des changements climatiques sur la dissémination d’espèces nuisibles et sur le développement d’outils d’aide à la décision sur les plantes envahissantes.

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Jacques Brisson travaille sur l’écologie des populations, la compétition pour l’espace entre les plantes et la problématique des espèces envahissantes. Il fait depuis plusieurs années des recherches sur l’usage des plantes compétitives comme agents de lutte au roseau commun envahisseur. L’expertise acquise par son laboratoire sur la compétition et l’occupation de l’espace par les plantes est mise à profit dans le cadre de travaux de nature appliquée visant à solutionner des problèmes d’ordre environnemental, comme la maîtrise de la berce du Caucase.

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François Belzile travaille essentiellement sur l’exploitation des connaissances en génétique moléculaire pour développer de nouvelles approches en amélioration génétique d’espèces agricoles. Il est aussi impliqué depuis plusieurs années dans des études sur les plantes envahissantes (renouée japonaise, roseau commun) où il contribue à titre d’expert pour l’identification de génotypes permettant de répondre à des questions fondamentales sur le mode de dissémination de ces plantes. Sa contribution se situe aussi à ce niveau dans QuéBERCE, en collaboration avec la professeure-chercheure Julie Turgeon.

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Jean Dubé est économiste de formation et possède un diplôme de doctorat en aménagement du territoire et développement régional de l’Université Laval. Il est un spécialiste de la statistique spatiale et à ce titre, il collabore depuis déjà quelques années avec Claude Lavoie sur l’élaboration de modèles expliquant localement la présence de plusieurs plantes envahissantes, dont la berce du Caucase.

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Alexandre Lebel travaille essentiellement sur des projets d’analyses comparées des contraintes environnementales et des inégalités sociales dans l’environnement alimentaire de ménages, et de leurs répercussions sur la santé publique (obésité). Géographe de formation, il est aussi intéressé par d’autres aspects de la santé publique, comme l’impact de la berce du Caucase sur la santé des personnes, et c’est à ce titre qu’il contribue aux efforts de recherche de QuéBERCE.

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Les principaux travaux de Jean Legault portent sur la découverte de potentiels pharmacologiques de molécules issues des ressources végétales de la forêt boréale et sur leur développement préclinique. Dans QuéBERCE, il assiste le professeur-chercheur André Pichette dans des tests d’activité inflammatoire ayant pour but d’évaluer les niveaux de toxicité de la berce du Caucase.

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Une grande partie des travaux d’André Pichette porte sur l’identification de produits naturels bioactifs d’origine végétale. Il a une solide expertise au niveau du développement des approches de séparation des composés présents dans un mélange complexe et de l’élucidation de la structure des composés isolés. Il a mis en place ces dernières années une infrastructure de recherche en séparation et en identification structurale, infrastructure indispensable aux travaux sur la chimie de la berce du Caucase qu’il mènera en collaboration avec le professeur-chercheur Jean Legault.

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François Tardif est malherbologue de profession. Il effectue des travaux sur la résistance des plantes nuisibles aux herbicides, notamment pour ce qui concerne la détection de nouveaux cas de résistance, le développement d’outils de diagnostic, l’impact de la résistance sur le potentiel reproducteur des plantes et le développement de méthodes permettant d’éviter, autant que possible, le développement de la résistance. Il effectue depuis déjà quelques années des travaux sur l’efficacité des herbicides sur la berce du Caucase, une plante de plus en plus envahissante sur le territoire ontarien.

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Julie Turgeon est une spécialiste de la génétique des populations. Elle s’intéresse aux questions d’évolution, de phylogéographie, d’hybridation, de génétique appliquée au paysage, notamment dans le cas des invasions biologiques, et de spéciation. Elle conjugue ses efforts à ceux du professeur-chercheur François Belzile pour mieux comprendre la génétique des populations de berce du Caucase et comment cette espèce envahissante est en mesure d’occuper rapidement de vastes pans de territoire.

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Patrick Boivin travaille depuis plusieurs années, sous la supervision de Jacques Brisson, sur la mise en œuvre de protocoles expérimentaux en matière de lutte aux plantes envahissantes dans les emprises routières et de transport d’énergie, particulièrement sur le roseau commun. Il est en charge du projet expérimental de lutte à la berce du Caucase au ruisseau Fourchette.

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Elisabeth Groeneveld, botaniste de formation, travaille depuis plusieurs années, sous la supervision de Claude Lavoie, sur la récolte et le montage de bases de données sur les plantes envahissantes du Québec. Elle est une spécialiste des procédés de laboratoire permettant de faire des études de germination de graines. Elle est d’ailleurs en charge de ce travail pour le cas spécifique de la berce du Caucase. Elle travaille également sur l’impact de la berce du Caucase sur la biodiversité riveraine.

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Martine Jean travaille, sous la supervision de François Belzile, sur l’amélioration génétique d’espèces agricoles. Elle porte aussi assistance depuis plusieurs années aux étudiants qui travaillent sur la génétique des populations de plantes envahissantes pour développer et mettre en œuvre les protocoles expérimentaux qui permettent d’identifier les génotypes nécessaires à l’élucidation de problèmes associés à la dissémination de ces plantes.

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